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Personnaliser

SoluCalc au service de Brussels Airport : un traitement de l’eau sans compromis.

Un cas particulier...

Brussels Airport nous ont contactés pour une demande relativement spécifique. Ils disposent de camions mobiles chargés de dégivrer les ailes des avions en hiver, sur le tarmac. Ces camions interviennent juste avant le décollage pour appliquer un produit sur les ailes des avions, car si celles-ci sont couvertes de givre, l’avion ne pourra pas décoller.

Pour remédier à ce problème, ils utilisent un mélange d’eau et d’alcool (de l’éthanol), similaire au liquide de lave-glace hivernal utilisé pour les voitures.

Le mélange d’eau chaude et d’alcool qu’ils utilisent provoque un encrassement rapide des buses de projection. Ils ont donc impérativement besoin d’utiliser de l’eau traitée pour prévenir les dépôts de calcaire.

Les camions sont remplis dans un grand hangar près de la piste de décollage, où des cuves de 30 000 à 40 000 litres contiennent des mélanges prêts à l’emploi. L’eau, provenant d’un conduit de 2 pouces relié au réseau de Zaventem, est d’abord ajoutée, puis complétée par de l’éthanol.

L’eau de ville de cette région étant très calcaire (probablement environ 35° français), il est donc nécessaire de la traiter avant qu’elle n’entre dans la cuve. Cela permet d’éviter l’accumulation de calcaire au fond de la cuve et d’empêcher le boucher les trous de l’appareil lors de la pulvérisation.

Sel et gaspillage...

Si des adoucisseurs à sel sont utilisés, le système se régénérera constamment. En effet, la régénération des adoucisseurs à sel est légalement requise une fois par semaine.

Cependant, entre avril et octobre, les dégivreurs ne sont pas utilisés, et les cuves restent inactives pendant cette période.

La problématique réside dans le fait que l’installation d’un adoucisseur classique entraînerait une consommation d’eau excessive sans véritable utilisation, en raison de la nécessité de régénérer le système régulièrement. C’est l’une des raisons pour lesquelles des SoluCalc ont été installés : ces systèmes ne nécessitent pas de régénération, évitant ainsi le gaspillage d’eau.

Concernant les interactions entre l’éthanol et l’eau après traitement au CO₂, il est important de préciser que nous n’intervenons que sur le pH de l’eau. Ainsi, il n’y a pas de problème de compatibilité à signaler.

L’installation a été réalisée par Willems Techno, qui intervient en sous-traitance pour TCR, l’entreprise responsable de la maintenance de tout le site de l’aéroport.

Actuellement, un SoluCalc de 2 pouces est en place, équipé de six bouteilles de 10 kilogrammes chacune.